L'influence de l'environnement sur la nutrition des personnes âgées
Le grand âge est parfois synonyme de solitude, due à la perte du conjoint, des amis, ou à l’éloignement de la famille. Certaines personnes se replient sur elles-mêmes ou sur le passé. Ces facteurs concourent à l’ennui, à la perte du goût de vivre, voire à un certain état dépressif et ne permettent pas de maintenir l’appétit ni l’équilibre alimentaire. Des personnes soucieuses de leur alimentation peuvent du jour au lendemain cesser d’y prêter attention, en particulier après la perte d’un proche. La prise en charge de ces facteurs psychologiques est indispensable au rétablissement d’un bon état nutritionnel.
Précarité et nutrition
L’aisance financière n’est pas toujours d’actualité au-delà des soixante-quinze ans. Les montants de retraite ne sont pas toujours élevés et les denrées alimentaires coûteuses, notamment la viande, peuvent devenir inaccessibles. De plus, certaines personnes ont du mal à s’adapter aux produits alimentaires industriels de notre époque et continuent à avoir recours à des produits frais parfois plus onéreux. Enfin, la difficulté à porter des sacs lourdement chargés peut contraindre à déserter les supermarchés au profit des commerces de proximité, souvent plus chers.
Vie en maison de retraite et nutrition
La vie en maison de retraite est souvent une solution pour s’assurer une surveillance médicale et une alimentation satisfaisante, en particulier quand l’autonomie est devenue impossible. Néanmoins, ce nouveau cadre de vie peut entraîner un abandon des activités quotidiennes et un manque d’initiative qui peuvent réduire le désir de manger.
Parmi les critères de choix d’une maison de retraite, le soin apporté à l’équilibre alimentaire des résidents est important (voir encadré), ainsi que l’attention prêtée à la prévention et au dépistage d’une éventuelle baisse de l’appétit.
Maison de retraite, des questions à poser |
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