Mise à jour : 22 novembre 2022
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Nous ne sommes pas tous égaux face aux différents sports. La morphologie, les capacités cardiaque et respiratoire, le sens de l’équilibre, la coordination motrice, mais également le profil psychologique, conditionnent le choix d’un sport. De plus, l’âge et la présence d’un handicap ou d’une maladie chronique, jouent un rôle dans ce choix.

Mais avant de se lancer dans une pratique sportive, un bilan physique est nécessaire. Il doit être fait de manière sérieuse par un professionnel formé à la pratique de ce type de bilan de santé.

L'examen de non contre-indication à un sport

test médical sport

Un sportif qui souhaite participer aux activités d’un club affilié à une fédération sportive, et éventuellement s’inscrire à des compétitions, doit obligatoirement avoir une licence. Pour l’obtenir de sa fédération, il devra fournir un certificat de non contre-indication délivré par un médecin. Ce certificat est habituellement valable pendant quatre mois après la visite de non contre-indication. Cet examen n’est pas remboursé par l’Assurance maladie.

Certaines activités, comme les boxes, les tirs, l’escrime ou le parachutisme, exigent un certificat de non contre-indication délivré par un médecin fédéral (agréé par la fédération sportive concernée).

De nombreuses disciplines (natation, vélo, jogging, etc.) peuvent se pratiquer sans licence. Il est toutefois fortement conseillé de passer un examen annuel chez son médecin pour s’assurer de son aptitude à les pratiquer. De plus, l’inscription sans licence à certaines compétitions exige la présentation d’un certificat de non contre-indication valide, datant de moins d’un an.

L’examen de non contre-indication est aussi l’occasion de s’assurer que le sport choisi correspond bien à vos objectifs. Choisir un sport qui vous attire mais qui n’est pas tout à fait adapté à vos capacités physiques pourra ruiner toute envie de persévérer en cas de difficultés. À l’inverse, pratiquer un sport auquel vous n’aviez pas pensé auparavant mais pour lequel vous avez des aptitudes naturelles peut s’avérer extrêmement enrichissant.

Un futur sportif aura donc intérêt à bien préciser au médecin les raisons de son choix. Au moment de l’adolescence, le médecin et les parents ont un rôle fondamental à jouer dans l’orientation du jeune sportif vers un sport adapté à sa nouvelle morphologie et ses nouveaux centres d’intérêt.

Depuis le décret du 8 mai 2021, les mineurs n'ont plus besoin de certificat de non contre-indication à la pratique d'un sport pour s'inscrire en club ou participer à une compétition. Ce document est remplacé par un questionnaire rempli par le mineur sous la supervision de ses parents et qui sert d'attestation. Le certificat n'est désormais nécessaire que si le questionnaire révèle des anomalies qui exigent une consultation médicale, ou pour certains sports :
  • alpinisme ;
  • plongée subaquatique ;
  • spéléologie ;
  • parachutime ;
  • rugby à XV, XIII ou VII ;
  • sports où la possibilité d'un KO existe ;
  • sports qui impliquent l'utilisation d'une arme à feu ou à air comprimé ;
  • sports qui utilisent des véhicules terrestres à moteur (sauf le modélisme automobile) ;
  • sports aéronautiques en compétition (sauf aéromodélisme).

Médecin généraliste ou médecin du sport ?

Pour la plupart des sports, un médecin généraliste est habilité à fournir un certificat de non contre-indication. Cependant, dans la mesure du possible, il est toujours préférable d'effectuer son bilan physique général auprès d'un médecin du sport. Celui-ci connaît bien les contraintes de chaque sport et peut, non seulement s'assurer que son patient est à même de pratiquer le sport qu'il a choisi, mais aussi le conseiller sur un autre choix en fonction de ses particularités physiques et psychologiques. De plus, il possède souvent le matériel nécessaire à une exploration plus poussée des aptitudes physiques.

Testez vos capacités physiques
Quelques tests simples permettent de mesurer ses capacités sportives.
  • Montez un escalier à allure modérée sur trois étages : un essoufflement dénote un manque d’endurance.
  • Allongé par terre, le dos bien à plat sur le sol, un petit oreiller sous la tête, amenez lentement vos jambes tendues à 45 cm au dessus du sol et maintenez-les 10 secondes dans cette position. Si vous n’y parvenez pas, vous manquez de tonus musculaire au niveau des abdominaux.
  • Essayez de faire quelques pompes pour vérifier le tonus musculaire de vos bras.
  • Assis sur une table, les pieds dans le vide, les bras tendus le long du tronc, posez vos mains de chaque côté de vos fesses et soulevez votre corps. Cet exercice exige une bonne musculature dorsolombaire.
  • Levez-vous d’une chaise sans vous servir de vos mains pour avoir une idée de l’état musculaire de vos jambes et de vos abdominaux.
  • Debout les jambes tendues, penchez-vous en avant et touchez le sol avec vos mains pour évaluer la souplesse de votre colonne vertébrale.
  • Restez quelques secondes en appui sur un pied, l’autre étant replié contre le genou, puis changez de pied, pour évaluer votre sens de l’équilibre.
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