Chez les sportifs, la fatigue n'est pas que musculaire !
Lors d’un effort intense et prolongé, les muscles peuvent donner des signes de fatigue : diminution de la vitesse et de la qualité des gestes, crampes, sensations de brûlure, tremblements, raideur, défaillance, etc. Les origines de ces signes peuvent être diverses :
- les réserves de glycogène s’épuisent et l’utilisation des acides gras comme source d’énergie est moins efficace ;
- les concentrations locales de calcium, potassium ou magnésium sont perturbées et nuisent aux contractions des muscles atteints ;
- les messagers chimiques qui permettent la communication entre les neurones et les fibres musculaires s’épuisent.
Au-delà de ces modifications chimiques au niveau des muscles (regroupées sous le nom de fatigue périphérique), la fatigue peut également provenir d’une réaction du cerveau face aux signes de la fatigue musculaire : c’est la fatigue centrale.
Elle se traduit par :
- une diminution de la capacité de coordination des mouvements ;
- un affaiblissement des capacités à analyser les sensations ;
- des troubles de l’attention et de la concentration ;
- une baisse de la motivation et du plaisir ;
- un allongement du temps de réaction des réflexes.
Continuer la pratique malgré la fatigue provoque des microlésions au niveau des fibres musculaires. La fatigue est un signal d’alerte destiné à préserver les réserves d’énergie qui sont vitales pour les fonctions de base du corps.
La fatigue ne s’observe pas seulement pendant l’effort. Les sportifs sont également victimes de fatigue chronique, c’est-à-dire qui n’est pas effacée par le repos. Elle est causée par une sollicitation répétée et trop fréquente du corps, par exemple par un surentraînement. La fatigue chronique peut se traduire par des douleurs musculaires et tendineuses, des fractures de fatigue, mais aussi des problèmes psychologiques.
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