Le sport de la naissance à 3 ans
En découvrant son corps et son environnement, le bébé a une énorme activité physique. Le rôle de ses parents est de l'éveiller et de l'aider dans cet apprentissage. Plus tard, l'enfant aime naturellement jouer à la balle, grimper, courir, se dépenser. Les activités de type bébé nageur ou baby sports participent à cet éveil. Ils accompagnent et stimulent les petits enfants dans leur progression psychomotrice, aidés en cela par la présence rassurante des parents.
Quelques étapes du développement psychomoteur de l’enfant |
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Le sport de 3 à 6 ans
Le goût pour le mouvement et l’activité est très marqué à cet âge. L’enfant a besoin de courir, de sauter, de bouger, de grimper, de faire de l’équilibre, de se suspendre, etc. La soif d’apprendre et l’aptitude à imiter permettent de l’orienter vers l’apprentissage de mouvements très divers en faisant travailler l’imagination. Des activités sportives sont déjà ouvertes aux tout-petits et peuvent accueillir des enfants à partir de 4 ans. D’autres sports, notamment les sports collectifs, s’abordent plutôt entre 5 et 6 ans. Mais quelle que soit la discipline, elle doit rester adaptée aux capacités en cours de développement chez l’enfant. En particulier, chaque sport doit être abordé sous forme d’activité ludique.
Le sport de 6 à 10 ans
Dans cette tranche d’âge, on cherche à élargir le répertoire des gestes et à améliorer la coordination motrice. Les enfants de cet âge sont capables d’effectuer facilement de nouveaux mouvements mais ont encore du mal à maîtriser leur technique. La pratique simultanée de plusieurs disciplines favorise l’acquisition de gestes variés et complémentaires. Dans certains sports demandant une formation technique très complexe, comme la gymnastique ou le patinage artistique, l’entraînement vise déjà à affiner les gestes. Les moniteurs et les entraîneurs doivent trouver des exercices motivants et gratifiants afin de donner aux enfants le goût de persévérer lorsque les exercices deviennent plus difficiles.
Le sport de 10 ans à la puberté
Les organes des sens et de l’équilibre arrivent à maturité, ce qui permet aux enfants d’aborder des gestes techniques complexes. Le désir d’apprendre et la capacité de concentration sont plus importants. Le goût de la compétition est plus marqué. Cette période est généralement considérée comme le premier âge d’or de l’apprentissage sportif. Les mouvements acquis restent « gravés » dans le corps pour toute la vie. À cet âge-là, il est donc essentiel d’apprendre les gestes qui préserveront l’appareil locomoteur et éviteront les problèmes d’os et de tendons. Si de mauvaises postures sont acquises pendant cette période, il sera difficile de les corriger plus tard.
Le sport pendant la première phase de la puberté
Cette phase couvre la période 11-14 ans chez les filles, et 12-15 ans chez les garçons. La puberté et ses changements hormonaux entraînent des modifications physiques majeures qui influencent la pratique sportive. L’augmentation rapide du poids et de la taille donne au préadolescent un nouveau corps à découvrir. Ces variations de la force et du poids rendent les gestes moins précis et moins coordonnés. L’entraîneur doit orienter son programme vers des exercices plus physiques que techniques, en travaillant les gestes acquis.
La maturité psychologique permet un entraînement plus complexe. Le préadolescent commence toutefois à remettre l’autorité en question et demande une participation plus active à son élaboration. L’entraîneur doit être vigilant aux modifications du comportement de ses élèves. C’est le temps des conflits et de la contestation. Le respect de leur autonomie, une plus grande responsabilisation, un règlement rapide des conflits et une attention aiguë portée aux attentes des jeunes sportifs sont essentiels pour préserver leur motivation et éviter l’abandon de la pratique pour cause de mésentente avec l’entraîneur.
Le sport pendant la deuxième phase de la puberté
Chez les filles, elle se situe entre 14 et 18 ans et, chez les garçons, entre 15 et 19 ans. C’est le deuxième âge d’or de l’apprentissage sportif. La croissance en taille ralentit et la prise de poids continue : les proportions s’harmonisent et permettent à nouveau de travailler la coordination et la précision des gestes. L’état psychologique se stabilise, le sens de l’observation est plus aigu, ce qui permet un entraînement au meilleur niveau. La très grande augmentation des capacités physiques et de l’endurance peut autoriser un entraînement intense et soutenu.
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