Risques et avis médical
Prévention des risques
Le fait de pouvoir proposer un enseignement adapté à l’âge, la condition physique et mentale du pratiquant fait que les restrictions à la pratique loisir peu nombreuses et moins encore si cette pratique de loisirs est adaptée aux pathologies que présente le pratiquant.
Précautions liées à l’environnement
- éviter la pratique si > 30°C ;
- éviter la pratique d’intensité élevée en cas de pic de pollution ;
- hydratation (surtout par temps chaud et / ou si traitement diurétique).
Identification et respect des signes d’alerte obligeant l’arrêt de l’effort :
- douleurs thoraciques ;
- palpitations ;
- malaise ;
- hypoglycémie ;
- fatigue inhabituelle ;
- dyspnée inhabituelle ;
- céphalées brutales ;
- douleurs rachidiennes ;
- choc délivré par le défibrillateur.
Avis médical Spécialisé préalable : OUI
Certificat médical d’absence de contre-indication (CACI) obligatoire, spécifique (voir annexe), fréquence de renouvellement conforme à la réglementation, délivré par le médecin traitant (celui-ci sollicitera, si nécessaire, l’avis du médecin spécialiste).
L’avis du spécialiste est nécessaire :
- Pour le diabète (de type 1 et 2) si le bilan annuel des complications dégénératives n’a pas été fait ou que les complications ne sont pas stabilisées (en particulier cardiaques et ophtalmologiques)
- Pour toute pathologie cardio-vasculaire en dehors d’une HTA équilibrée par le traitement
- Insuffisance coronarienne, cardiaque et respiratoire ;
- Troubles du rythme cardiaque survenant ou majorés à l'effort ou en phase de recupération ;
- Pathologies risquant de s’aggraver en cas de traumatisme (même si la pratique adaptée du karaté santé permet d’éviter les contacts et traumatismes directs osseux ou articulaires) : affections ou traitements perturbant l’hémostase ou la solidité osseuse, entrainant une fragilité de la paroi abdominale, pathologie d’organes abdomino-pelviens ou malformations artérielles, dispositifs médicaux implantés
- Pathologies touchant les articulations ou le rachis : maladies inflammatoires en poussée évolutive ou avec d’importantes déformations articulaires, arthrose évoluée des hanches, des genoux ou du rachis (s’il existe un important rétrécissement du canal vertébral (lombaire ou cervical) ou des foramens, ou s’il existe des signes de radiculalgie), dysplasie vertébrale lombaire ou sacrée chez l’enfant.
- Prothèses articulaires (hanche, genou, cheville, épaule) : une pratique adaptée est propose, après accord du chirurgien.
- Antécédents personnels d’affections touchant le système nerveux central