Risques et avis médical
Prévention des risques
- Risque de chutes sur sols humides (rare). Dans le cadre général des constructions de piscines ; des précautions sont prises pour limiter le risque de chutes (ex : sols antidérapants mais non abrasifs). Les usagers et les clubs natation santé sont sensibilisés sur :
- l’utilisation de claquettes antidérapantes (si accepté par le gestionnaire des locaux)
- l’accompagnement des personnes à risque
- l’utilisation du matériel spécifique pour personnes handicapées (mise à l’eau / sortie de l’eau)
- Risques de noyade (en cas de phobie de l’eau ou de pathologies à risque de malaise). Des précautions sont prises pour limiter le risque de noyade :
- l’activité est encadrée par un professionnel ayant une formation initiale spécifique aux activités aquatiques (BEESAN, BPJEPSAAN ou BF3) en plus de la formation Nagez Forme Santé et / ou Nagez Forme Bien-être.
- le nombre de pratiquants par séance Nagez Forme Santé est compris entre 8 et 12.
- De plus, il existe des garanties techniques et de sécurité (code du sport Art. A322-19 à A322-41) prises en compte par les équipementiers (pentes, parois, profondeurs, rebords).
Précautions liées à l’environnement :
- utilisation de claquettes antidérapantes (si autorisé) ;
- accompagner les personnes à risque, matériel pour faciliter l’entrée / sortie de l’eau en cas de handicap ;
- travail de l’apnée et contrôle ventilatoire (inversion du réflexe de Breuer Héring).
- hydratation (surtout par temps chaud et / ou si traitement diurétique).
Identification et respect des signes d’alerte obligeant l’arrêt de l’effort :
- douleurs thoraciques ;
- palpitations ;
- malaise ;
- hypoglycémie ;
- fatigue inhabituelle ;
- dyspnée inhabituelle ;
- céphalées brutales ;
- douleurs rachidiennes ;
- choc délivré par le défibrillateur.
Avis médical Spécialisé préalable : OUI
Le certificat médical attestant de l’absence de contre-indication à la pratique de la natation doit respecter le cadre de la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé ainsi que le décret n°2016-1157 du 24 août 2016.
L’avis du spécialiste est nécessaire :
- Pour le diabète (de type 1 et 2) si le bilan annuel des complications dégénératives n’a pas été fait ou que les complications ne sont pas stabilisées (en particulier cardiaques et ophtalmologiques)
- Pour toute pathologie cardio-vasculaire en dehors d’une HTA équilibrée par le traitement