Mise à jour : 01 Avril 2020

Risques et avis médical

Prévention des risques

  • Le milieu aquatique et/ou montagnard, le froid, la chaleur et plus généralement les intempéries doivent être pris en considération avec des risques particuliers, notamment noyade et surexposition solaire.
  • L’environnement habituel de pratique (rivières) expose potentiellement à la leptospirose, qu’il faut soupçonner devant tout syndrome fébrile inexpliqué (rare).
  • Les principaux risques traumatologiques se situent au niveau de la ceinture scapulaire (risque de luxation de l’épaule sur une instabilité aigue ou chronique dans certaines situations, en particulier d’esquimautage mal effectué), voire du rachis. Un minimum de technique permet de prévenir des erreurs dynamiques ou statiques.

Particularités liées à l’environnement :

  • Eviter la pratique par forte chaleur (> 30°C), au froid intense ou en cas de pic de pollution ;
  • Protéger éventuellement les mains si eau froide et contre la forte exposition solaire (réverbération sur l’eau), en particulier oculaire pour les diabétiques de type 1 ou de type 2 ;
  • Port obligatoire d’un gilet de sécurité aux normes en toutes circonstances et d’un casque à partir de la classe 3 ou en kayak-polo ;
  • Hydratation (surtout par temps chaud et / ou si traitement diurétique) ;
  • Alimentation régulière (lors des pratiques d’endurance).

Identification et respect des signes d’alerte obligeant l’arrêt de l’effort :

  • Douleurs thoraciques ;
  • Palpitations ;
  • Malaise ;
  • Hypoglycémie ;
  • Fatigue inhabituelle ;
  • Dyspnée inhabituelle ;
  • Céphalées brutales ;
  • Douleurs rachidiennes.

Avis médical Spécialisé préalable : OUI

Certificat médical d’absence de contre-indication (CACI) obligatoire, non spécifique,, fréquence de renouvellement conforme à la réglementation, délivré par le médecin traitant (celui-ci sollicitera, si nécessaire, l’avis du médecin spécialiste).

L’avis du spécialiste est nécessaire :

  • Pour le diabète (de type 1 et 2) si le bilan annuel des complications dégénératives n’a pas été fait ou que les complications ne sont pas stabilisées (en particulier cardiaques et ophtalmologiques)
  • Pour toute pathologie cardio-vasculaire en dehors d’une HTA équilibrée par le traitement

Les gestes techniques utilisés en canoë-kayak impliquent une autonomie suffisante du pratiquant (difficilement abordable pour une personne âgée en perte d’autonomie), un bon état de l’appareil locomoteur (ceinture scapulaire et rachis en particulier), et des aptitudes motrices, coordination, équilibre… et sensorielles.
Le cadre sportif sait les apprécier pour ne pas exposer le pratiquant à des risques qu’il ne pourrait maîtriser (adaptation de la pratique, en particulier en équipage, et choix du milieu). Il évitera les torrents et rivières polluées.

Formulaire spécifique CACI : NON

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