La rage est une infection du système nerveux due à un virus transmis par les animaux contaminés (morsure, léchage d’une plaie, etc.), le plus souvent les chiens, mais tous les mammifères peuvent en être porteurs. L’infection déclenche une inflammation du cerveau toujours mortelle si elle n’est pas traitée à temps.
Quelles sont les recommandations pour les voyageurs ?
La vaccination contre la rage est recommandée aux voyageurs effectuant un séjour prolongé ou aventureux dans un pays à haut risque (toute l'Asie sauf la Russie, Afrique y compris l'Afrique du Nord, éventuellement le Brésil). Elle est indispensable lorsque l’on s’apprête à faire un séjour en zone rurale, en particulier lorsque l’on sera à plus de deux jours de transport d’un centre médical important. Chez les enfants, souvent plus attirés par les animaux errants, la vaccination peut être pratiquée dès l’âge de la marche.
En cas d’exposition avérée ou suspectée à la rage, la vaccination ne dispense pas d’un traitement curatif (à l’aide de deux injections de rappel espacées de 3 jours) qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible avec des vaccins aux normes internationales. Ce traitement curatif dispense de l'utilisation d'immunoglobulines chez les personnes vaccinées.
Les vaccins contre la rage
Deux vaccins, composés de virus de la rage tués, sont disponibles en France.
La vaccination préventive comporte trois injections, séparées d'une semaine puis de deux ou trois semaines (J0, J7 et J21 ou J28). Elle peut être pratiquée dans un centre antirabique, dans un centre de vaccination internationale ou par un médecin de ville. Il n’y a pas de rappel systématique à prévoir. Le schéma accéléré de vaccination recommandé depuis 2018 par l'OMS (2 injections par voie intradermique ou intramusculaire à une semaine d'intervalle) n'est pas recommandé en France. D’autres vaccins peuvent être administrés en même temps, à condition que ce soit en des sites séparés et distants.
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