Mise à jour : 27 mars 2025
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Information patient
  • SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG
Fiche révisée le 25 janvier 2021
Famille du médicament : Association d'antibiotiques

Comprimé à 1,5 MUI/250 mg :

Ce médicament est un générique de BIRODOGYL

Dans quel cas le médicament SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG est-il prescrit ?

Ce médicament contient deux antibiotiques : la spiramycine, de la famille des macrolides, et le métronidazole, de la famille des imidazolés.

Il est utilisé dans le traitement des infections de la bouche et des dents, notamment des abcès dentaires.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG

SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG 1,5 M UI/250 mg : comprimé (blanc) ; boîte de 10
Ordonnance obligatoire (Liste I) - Remboursable à 65% - Prix : 5.02 €

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG

p cp
Spiramycine1 500 000 UI
Métronidazole250 mg
Mannitol+

La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).

Contre-indications du médicament SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • allergie aux macrolides ou aux imidazolés,
  • enfant de moins de 15 ans.

Attention

Arrêtez le traitement et prenez immédiatement un avis médical en cas d'apparition :

  • de signes de réaction allergique tels qu'un gonflement du visage (lèvres, paupières...) ou d'une autre région du corps ou des difficultés à respirer ;
  • de signes de réaction cutanée grave tels qu'une rougeur cutanée associée à des pustules s'étendant rapidement à tout le corps, ou une éruption cutanée sans cause évidente accompagnée d'un décollement de la peau ou de lésions des muqueuses ;
  • de troubles nerveux comme une difficulté à coordonner des mouvements, un état de confusion, une difficulté pour parler ou pour marcher, des tremblements, des mouvements involontaires des yeux ou des fourmillements des extrémités ;
  • de troubles du comportement (hallucinations, humeur dépressive, délire..), notamment en cas d'antécédent de troubles psychiques.

En cas d'antécédent d'anomalie de la numération formule sanguine, de traitement à forte dose ou de traitement prolongé, le médecin peut être amené à prescrire des analyses de sang pour s'assurer de l'absence d'anomalie sanguine.

Les antibiotiques de la famille des macrolides, y compris la spiramycine, exposent à un risque de troubles du rythme cardiaque, notamment de torsades de pointes. La prudence s'impose dans certaines situations : anomalie de l'électrocardiogramme, association avec d'autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, hypokaliémie, maladie cardiaque (infarctus du myocarde, bradycardie, insuffisance cardiaque...).

L'utilisation de ce médicament est déconseillée en cas de déficit en G6PD.

Les personnes atteintes d'un syndrome de Cockayne (maladie rare) doivent signaler sans tarder au médecin la survenue de signes d'atteinte hépatique : perte d'appétit, nausées, vomissements, fatigue anormale, jaunisse, urines foncées.

Évitez l'absorption de boissons alcoolisées pendant le traitement : risque d'effet antabuse.

Attention : conducteurCompte-tenu de ses effets indésirables potentiels, ce médicament peut, chez certaines personnes, ne pas être compatible avec la conduite automobile ou le maniement de machines dangereuses. Assurez-vous à l'occasion des premières prises que vous supportez bien ce médicament avant de conduire ou d'utiliser une machine.

Interactions du médicament SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG avec d'autres substances

Ce médicament peut interagir avec ceux contenant du disulfirame (ESPÉRAL) ou du busulfan (uniquement disponible à l'hôpital).

Informez par ailleurs votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez un médicament susceptible de provoquer des torsades de pointes, un anticonvulsivant, un anticoagulant oral ou un médicament contenant de la rifampicine, du lithium, du fluoro-uracile ou de la lévodopa.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Ce médicament peut être prescrit si besoin chez la femme enceinte.

Allaitement :

Ce médicament passe dans le lait maternel : l'allaitement est déconseillé.

Mode d'emploi et posologie du médicament SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG

Ce médicament est pris de préférence au cours des repas.

Posologie usuelle :

  • Adulte et enfant de plus de 15 ans : 1 comprimé, 2 ou 3 fois par jour. Dans certains cas, la posologie peut être augmentée à 4 comprimés par jour.

Conseils

Une diminution de la fièvre ou une disparition des troubles ne sont pas synonymes de guérison : la durée du traitement doit absolument être respectée pour éviter les rechutes.

La coloration brun-rouge des urines est normale ; elle traduit l'élimination du médicament.

Effets indésirables possibles du médicament SPIRAMYCINE MÉTRONIDAZOLE EG

Nausées, vomissements, douleurs d'estomac, diarrhée, manque d'appétit, goût métallique, inflammation et sécheresse de la bouche.

Maux de tête, vertiges, raideur musculaire, difficultés à coordonner les mouvements, confusion des idées, fourmillements des extrémités.

Bouffées de chaleur, démangeaisons.

Hallucinations, humeur dépressive, délire nécessitant un avis médical (voir Attention).

Troubles visuels (vision trouble ou double, diminution de l'acuité visuelle et changement dans la vision des couleurs).

Très rarement : réaction allergique (urticaire, œdème de Quincke, choc anaphylactique) et éruption cutanée grave qui imposent l'arrêt du traitement et contre-indiquent tout nouvelle utilisation (voir Attention), anomalie de la numération formule sanguine, pancréatite, augmentation des transaminases, hépatite, troubles du rythme cardiaque.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
allergie

Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs.

antibiotique

Substance capable de bloquer la multiplication de certaines bactéries ou de les tuer. Le spectre d'un antibiotique est l'ensemble des bactéries sur lesquelles ce produit est habituellement actif. Contrairement aux bactéries, les virus ne sont pas sensibles aux antibiotiques. Les premiers antibiotiques furent extraits de cultures de champignons : penicillium (pénicilline), streptomyces (streptomycine). Ils sont actuellement fabriqués par synthèse chimique. Les antibiotiques sont divisés en familles : pénicillines, céphalosporines, macrolides, tétracyclines (cyclines), sulfamides, aminosides, lincosanides, phénicolés, polymyxines, quinolones, imidazolés, etc.

Un usage inapproprié des antibiotiques peut favoriser l'apparition de résistances : n'utilisez un antibiotique que sur prescription médicale, respectez sa posologie et sa durée, ne donnez pas et ne conseillez pas à une autre personne un antibiotique que l'on vous a prescrit.

Consultez l'article : Les familles d’antibiotiques

anticoagulant

Médicament qui empêche le sang de coaguler et qui prévient donc la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
Les anticoagulants sont surtout utilisés pour traiter ou prévenir les phlébites et les embolies pulmonaires, notamment après une intervention chirurgicale. Ils permettent aussi d'empêcher la formation de caillots dans le cœur lors de troubles du rythme comme la fibrillation auriculaire ou chez les patients porteurs d'une de valve cardiaque artificielle.
Il existe trois catégories d'anticoagulants :

  • les anticoagulants oraux directs (AOD) qui bloquent spécifiquement certaines enzymes impliquées dans la coagulation, comme la thrombine ou le facteur Xa. Leur usage ne nécessite habituellement pas d'analyses sanguines de surveillance.
  • les antivitamines K (AVK) qui bloquent l'action de la vitamine K et dont l'efficacité doit être régulièrement contrôlée par un test sanguin : l'INR.
  • les anticoagulants injectables, dérivés de l'héparine. Leur usage impose un dosage régulier des plaquettes sanguines.

Les anticoagulants ne doivent pas être confondus avec les antiagrégants comme l'aspirine, qui luttent contre les caillots par un autre mécanisme et qui n'ont pas les mêmes indications.

Consultez l'article : Les traitements anticoagulants

anticonvulsivant

Médicament utilisé pour traiter les convulsions et les différentes formes d'épilepsie. Les anticonvulsivants sont classés en barbituriques (phénobarbital) et non barbituriques, qui sont les plus utilisés actuellement.

bradycardie

Ralentissement de la fréquence des battements du cœur à moins de 60 par minute.

choc

Malaise brutal et grave avec chute de la pression artérielle. Les principales causes de choc sont les allergies (choc allergique ou anaphylactique), les troubles cardiovasculaires graves (choc cardiovasculaire) et les septicémies (choc septique).

choc anaphylactique

Choc d'origine allergique se manifestant par une baisse brutale de la tension artérielle, due à une dilatation extrême des vaisseaux sanguins. Il survient après un contact avec une substance allergisante (aliment, piqûre d'insecte, injection ou absorption de médicament).

confusion

Une personne atteinte de confusion souffre de désorientation, d'anxiété et de troubles de la mémoire. La confusion peut être due à un trouble neurologique, à une infection ou à une intoxication (par exemple par un médicament).

effet antabuse

Ensemble de symptômes désagréables provoqués par certains médicaments lorsqu'ils sont associés à la prise de boissons alcoolisées : bouffées de chaleur, rougeur du visage, maux de tête, nausées, vomissements.

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

humeur

Dans son sens médical, l'humeur est plutôt synonyme de moral. Un trouble de l'humeur peut revêtir la forme d'une dépression ou d'une excitation euphorique, par exemple.

infarctus du myocarde

Destruction d'une partie du muscle cardiaque (myocarde), privé de sang par obstruction de ses artères.

Consultez l'article : Après un infarctus du myocarde

inflammation

Réaction naturelle de l'organisme contre un élément reconnu comme étranger. Elle se manifeste localement par une rougeur, une chaleur, une douleur ou un gonflement.

insuffisance cardiaque

Incapacité du cœur à remplir sa fonction de pompe. Les principaux symptômes de l'insuffisance cardiaque sont une fatigue et un essoufflement lors d'un effort.

Consultez les articles : Troubles du rythme cardiaque

lithium

Élément minéral proche du sodium, utilisé soit sous forme de traces (oligo-éléments) pour traiter les troubles légers du sommeil et la nervosité, soit à forte dose pour traiter les troubles graves de l'humeur. À dose élevée, il interfère avec de nombreux autres médicaments.

macrolide

Famille d'antibiotiques, largement utilisés, actifs sur de nombreux germes. Les macrolides peuvent donner lieu à des interactions médicamenteuses avec les dérivés de l'ergot de seigle.

Consultez l'article : Les macrolides.

muqueuse

Tissu (membrane) qui tapisse les cavités et les conduits du corps communiquant avec l'extérieur (tube digestif, appareil respiratoire, voies urinaires, etc.).

posologie

Quantité et répartition de la dose d'un médicament en fonction de l'âge, du poids et de l'état général du malade.

Quincke

Réaction allergique touchant généralement le visage. L'œdème de Quincke se traduit par un gonflement parfois spectaculaire. Les paupières sont souvent les premières touchées. Dans les rares cas où l'œdème touche la gorge, des troubles respiratoires peuvent survenir et un traitement urgent est nécessaire.

syndrome

Ensemble de symptômes fréquemment associés ; un syndrome grippal, par exemple, associe une fièvre élevée, des courbatures et un mal de tête. Un même syndrome peut être présent dans des maladies de causes différentes.

torsades de pointes

Trouble du rythme cardiaque grave, favorisé par :

  • une hypokaliémie ou des situations la favorisant : diarrhées importantes et prolongées, usage répété de laxatif stimulant, etc.,
  • un cœur trop lent,
  • une prédisposition visible sur l'électrocardiogramme,
  • la prise de certains médicaments.

Les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes sont les suivants : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, ibutilide, certains neuroleptiques, bépridil, cisapride, diphémanil, halofantrine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, érythromycine (voie IV).

transaminases

Enzymes dosées dans le sang, dont le taux s'élève lors de certaines hépatites. Elles figurent dans les analyses de sang sous le nom de SGOT et SGPT ou ASAT et ALAT.

trouble du rythme cardiaque

Anomalie grave ou bénigne de la fréquence des contractions du cœur. L'extrasystole est une contraction survenant juste avant ou après une contraction normale, souvent perçue comme un léger choc dans la poitrine. La fibrillation est une contraction irrégulière et désordonnée. D'autres troubles existent : torsades de pointes, syndrome de Wolf-Parkinson-White, maladie de Bouveret, tachysystolie, flutter et bloc auriculoventriculaire, etc.

Consultez l'article : Troubles du rythme cardiaque.

UI

Abréviation d'unité internationale. Unité de mesure normalisée qui indique l'activité d'une substance.

urticaire

Éruption de boutons sur la peau, dont l'origine est le plus souvent allergique. Les boutons ressemblent à des piqûres d'orties et leur couleur varie du rose pâle au rouge.

vertige

Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical).

Consultez l'article : Vertiges.

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