Comment diagnostique-t-on la spondylarthrite ?
Lorsqu’il soupçonne une spondylarthrite, le médecin interroge son patient sur le type de douleurs ressenti, leur localisation et les moments où elles surviennent, ainsi que sur l’histoire de la maladie. Il pratique un examen clinique et demande des radiographies standard de la colonne vertébrale et des hanches, ainsi que des échographies des enthèses (les attaches des ligaments et des tendons sur les os). Des examens plus sensibles tels qu’un scanner ou une IRM peuvent permettre de préciser le degré d’atteinte des différentes articulations.
Un bilan sanguin montre les signes caractéristiques de l’inflammation chronique : augmentation de la vitesse de sédimentation et du taux de protéine C-réactive (CRP, une protéine produite lors d’inflammation). Ces signes inflammatoires sont toutefois absents dans 20 à 30 % des cas. En l’absence d’antécédent familial, le médecin peut demander une recherche du gène HLA B27, mais son absence n’élimine pas la possibilité d’une spondylarthrite.
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