Quels sont les symptômes des lymphomes ?
Pendant les premiers mois de la maladie, les lymphomes, et en particulier ceux qui sont dits indolents, passent inaperçus. À un stade plus avancé, les lymphomes peuvent provoquer de la fatigue, la fièvre, des sueurs nocturnes ou une perte de poids inexpliquée. Certains ganglions peuvent être gonflés mais pas douloureux. Dans les cas avancés, le patient peut se plaindre de difficultés à respirer, d'une toux persistante ou de douleurs dans la poitrine, mais aussi de maux de ventre, de mal de dos ou de démangeaisons.
Comment évoluent les lymphomes ?
Aujourd’hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d’un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l’âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d’environ 90 %. Chez les adultes, il est d’environ 85 % pour les lymphomes indolents et la maladie de Hodgkin, par exemple, mais il est plus faible pour certains lymphomes très agressifs comme le lymphome du manteau.
Sans traitement, les cellules cancéreuses migrent dans les organes voisins des ganglions atteints pour aller s’installer et se multiplier dans le foie, les os, etc.
Quls sont les stades d'évolution des lymphomes ?
En fonction des résultats des examens, le médecin peut déterminer le stade d’évolution d’un lymphome (ce qui conditionne son pronostic et son traitement). Pour cela, il utilise une classification dite d’Ann Arbor qui définit quatre stades d’évolution :
- Stade I : un seul groupe de ganglions (on parle de territoire ganglionnaire) est envahi ;
- Stade II : plusieurs territoires ganglionnaires sont envahis mais d’un seul côté du diaphragme, le muscle qui sépare le thorax de l’abdomen (donc le haut ou le bas du corps) ;
- Stade III : plusieurs territoires ganglionnaires sont envahis des deux côtés du diaphragme ;
- Stade IV : le lymphome a également envahi des organes (foie, poumon, os, etc.).
De plus, les médecins définissent d’autres critères de gravité dits « signes B ». Par exemple, des signes généraux (perte de poids, fatigue, fièvre qui dure plus d’une semaine, sueurs nocturnes), certains aspects microscopiques des cellules cancéreuses ou des envahissements d’organes voisins des ganglions atteints (par exemple, le poumon ou son enveloppe, la plèvre, ou l’enveloppe du cœur, le péricarde). Ces signes sont aussi importants que les critères d’Ann Arbor : par exemple, un lymphome de stade III sans signes B est considéré moins grave qu’un lymphome de stade II avec signes B.
Le traitement d’un lymphome prend en compte à la fois son stade et la présence éventuelle de signes B.
Commentaires
Cliquez ici pour revenir à l'accueil.