Peut-on prévenir les anévrismes du cerveau ?
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
Lorsque des facteurs de risque cardiovasculaires sont présents, les traitements destinés à les corriger (médicaments contre le cholestérol ou l’hypertension) contribuent à prévenir la progression des anévrismes.
Chez les personnes à risque congénital d’anévrisme (maladies génétiques, antécédents familiaux), un dépistage systématique par IRM peut être mis en place pour identifier d’éventuels anévrismes et des examens réguliers permettent de suivre leur évolution.
Comment diagnostique-t-on un anévrisme du cerveau ?
Lorsqu’un anévrisme du cerveau s’est rompu, le diagnostic repose sur les symptômes et sur des examens complémentaires (IRM, scanner) pour confirmer la présence d’une hémorragie. La présence de sang dans le liquide céphalorachidien peut également aider au diagnostic.
Un autre examen complémentaire, l’artériographie, peut être nécessaire pour localiser l’hémorragie avec précision et évaluer l’état des autres vaisseaux sanguins du cerveau. Cet examen consiste à injecter une substance opacifiante dans le sang avant de pratiquer un examen de type scanner.
Dans un tiers des cas, le diagnostic d’anévrisme est fait chez des patients sans symptômes au cours d’un examen effectué pour une autre raison.
Peut-on prévenir l’anévrisme de l’aorte abdominale ?
- La prévention de l’anévrisme de l’aorte abdominale consiste à réduire les facteurs de risque :
- arrêt du tabac ;
- réduction du taux sanguin de cholestérol si celui-ci est élevé ;
- pratique régulière d’une activité physique ;
- contrôle du poids ;
- contrôle de la pression artérielle (« tension ») ;
- contrôle d’un éventuel diabète de type 2.
La prévention de la rupture d’anévrisme consiste également à réaliser un dépistage chez les sujets à risque.
Peut-on dépister l’anévrisme de l’aorte abdominale ?
Le dépistage de l’aorte abdominale se fait par échographie-doppler pour mesurer le diamètre maximal de l’aorte. Cet examen permet aussi de rechercher d’autres anévrismes du bas du corps et des jambes, parfois présents en même temps de celui de l’aorte abdominale. En cas d’anévrisme, un scanner ou une IRM peut être prescrit pour en préciser l’anatomie.
La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique de l’anévrisme de l’aorte abdominale chez les personnes qui présentent des facteurs de risque, au moins une fois dans la vie, en général après 65 ans.
Pourquoi dépister l’anévrisme de l’aorte abdominale ?
Le diagnostic précoce d’un anévrisme de l’aorte abdominale permet de mettre en place un traitement chirurgical rapide, dont les chances de succès sont plus élevées qu’en cas de chirurgie d’urgence (95 % de taux de réussite). La rupture spontanée d’un anévrisme de l’aorte abdominale est un accident grave qui provoque le décès dans 80 % des cas.
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