La prévention de l’hépatite B repose principalement sur le dépistage et la vaccination. Le vaccin contre l’hépatite B qui existe depuis 1982 permet de prévenir efficacement la maladie.
La vaccination contre l'hépatite B
La vaccination contre l’hépatite B permet à l’organisme, à la suite de l’injection d’une fraction du VHB, de produire des anticorps spécifiques. Elle se fait en trois injections
Depuis 1992, l’Organisation mondiale de la santé recommande la vaccination des nourrissons et/ou des préadolescents à tous les pays (y compris les pays industrialisés).
En France, la vaccination contre l’hépatite B a été introduite dans le calendrier vaccinal en 1995. Dans le calendrier vaccinal 2018, elle est obligatoire pour les professionnels de santé et les étudiants en filière médicale et paramédicale. Elle est également rendue obligatoire pour tous les nourrissons nés après le 1er janvier 2018. L’intérêt de la vaccination du nourrisson repose sur différents éléments :
- bonne tolérance du vaccin contre l’hépatite B (les cas d’atteinte neurologique évoqués après la vaccination chez des adolescents n’ont jamais été observés lors de la vaccination chez l’enfant de moins de 2 ans) ;
- bonne efficacité (la protection observée chez le nourrisson est plus élevée que chez l’adulte) ;
- la durée de protection contre le VHB est longue (>15 ans). Le taux de protection du vaccin contre l’hépatite B est de 99 % s’il est effectué avant quinze ans. Cette protection dure toute la vie si la vaccination est faite avant l’âge de vingt ans. Le vaccin ne protège plus qu’à 60 % chez les personnes âgées de plus de 50 ans.
- En France, la vaccination systématique contre l’hépatite B est également recommandée :
- dès la naissance pour les nouveau-nés dont la mère est porteuse du virus de l’hépatite B,
- pour tous les enfants et les adolescents avant l’âge de seize ans dans le cas où ils n’auraient pas été vaccinés auparavant,
- pour les personnes à risque qui ne seraient pas vaccinées : usagers de drogue, personnes vivant dans des pays où l’hépatite B est fréquente, personnes ayant de nombreux partenaires sexuels, personnes souffrant d’autres maladies du foie, etc.
Les autres mesures de prévention de l'hépatite B
Chez les personnes qui ne sont pas vaccinées contre l’hépatite B, certaines mesures peuvent réduire le risque de contamination.
- Utilisez systématiquement des préservatifs au cours des relations sexuelles avec de nouveaux partenaires.
- Portez des gants avant de toucher au sang d’une personne, qu’elle soit infectée ou non. Cette précaution s’applique particulièrement au personnel soignant. Évitez aussi d’utiliser le rasoir ou la brosse à dents d’une autre personne, ou de prêter les vôtres.
- Lors de tatouage, de piercing ou d’acupuncture, vérifiez que le personnel utilise du matériel correctement stérilisé ou jetable. Préférez les boutiques qui ont pignon sur rue et une bonne réputation.
- Les usagers de drogues injectables ne doivent jamais partager leurs seringues, leurs aiguilles ou tout autre matériel.
Les immunoglobulines anti-hépatite B |
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Les immunoglobulines spécifiques anti-hépatite B sont des anticorps dirigés contre le VHB. Leur injection est recommandée chez toute personne non vaccinée (et n’ayant pas été infectée avec le VHB auparavant) exposée à un risque de contamination connu : par exemple, en cas de contact accidentel et récent (depuis moins de sept jours) avec du sang ou des liquides biologiques infectés. L'injection d'immunoglobulines anti-hépatite B est également recommandée à la naissance des enfants dont la mère est porteuse du virus de l'hépatite B. |
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