Comment diagnostique-t-on l'hypothyroïdie ?
Devant un tableau clinique évoquant une hypothyroïdie, le médecin demande un bilan sanguin pour doser les hormones thyroïdiennes T3 et T4, ainsi que la TSH. Dans le cas d’une hypothyroïdie, les taux de T3/T4 sont anormalement bas et le taux de TSH est élevé. Parfois, dans les hypothyroïdies sans symptômes, les taux de T3/T4 sont normaux mais le taux de TSH est anormalement élevé, ce qui signale tout de même une hypothyroïdie.
Ce bilan initial sera complété pour rechercher les causes de l’hypothyroïdie : une recherche d’anticorps spécifiques (pour dépister une thyroïdite de Hashimoto, par exemple, où l’on recherche des anticorps dits « anti-TPO ») ou une échographie du cou pour apprécier l’augmentation de volume de la thyroïde (goitre).
Tous les patients hypothyroïdiens doivent-ils être traités ?
Chez les patients qui ne présentent pas de symptômes, mais chez qui la prise de sang révèle une hypothyroïdie infraclinique, la décision de traiter dépend des cas. Si le taux de TSH est très élevé ou si des anticorps typiques d’une maladie auto-immune sont détectés, le traitement est généralement mis en place car ces signes précèdent souvent une aggravation de l’hypothyroïdie.
Chez les autres patients qui ne présentent pas de symptômes, le traitement n’est prescrit que si la personne se plaint d’une mauvaise qualité de vie (par exemple, un manque d’énergie handicapant pour sa vie quotidienne).
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