Le tipranavir est un inhibiteur non peptidique de la protéase du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1), qui inhibe la réplication virale en empêchant la maturation des particules virales. Le VIH-1 code pour une aspartyl protéase essentielle pour le clivage et la maturation du précurseur des protéines virales.
Les fiches DCI Vidal constituent une base de connaissances pharmacologiques et thérapeutiques, proposée aux professionnels de santé, en complément des documents réglementaires publiés.
Tipranavir 100 mg/ml solution buvable
Dernière modification : 12/09/2023 - Révision : NA
ATC | Risque sur la grossesse et l'allaitement | Dopant | Vigilance | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
J - ANTI-INFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE J05 - ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE J05A - ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE J05AE - INHIBITEURS DE PROTEASE J05AE09 - TIPRANAVIR |
|
INDICATIONS ET MODALITÉS D'ADMINISTRATIONTIPRANAVIR 100 mg/ml sol buvIndications
Ce médicament est indiqué dans les cas suivants :
- Infection par le VIH-1, traitement associé de 2e intention (de l')
PosologieUnité de priseml- tipranavir : 100 mg
Modalités d'administration- Voie orale
- Administrer pendant le repas
- En cas d'oubli : ne pas prendre la dose si oubli > 5 heures
- En cas d'oubli : prendre la dose si oubli <= 5 heures
Posologie Patient de 2 an(s) à 13 an(s) - Patient quel que soit le poids
- Infection par le VIH-1, traitement associé de 2e intention (de l')
- Posologie standard
- Dans le cas de : Association au ritonavir
- 375 mg/m² 2 fois par jour
Posologies maximales- Dose maximale par prise: 500 mg
Modalités d'administration du traitement- Administrer pendant le repas
- En cas d'oubli : prendre la dose si oubli <= 5 heures
- Réservé à l'enfant de 2 à 12 ans
- Traitement à n'administrer qu'en association
Indications
Ce médicament est indiqué dans les cas suivants :
- Infection par le VIH-1, traitement associé de 2e intention (de l')
PosologieUnité de priseml- tipranavir : 100 mg
Modalités d'administration- Voie orale
- Administrer pendant le repas
- En cas d'oubli : ne pas prendre la dose si oubli > 5 heures
- En cas d'oubli : prendre la dose si oubli <= 5 heures
Posologie Patient de 2 an(s) à 13 an(s) - Patient quel que soit le poids
- Infection par le VIH-1, traitement associé de 2e intention (de l')
- Posologie standard
- Dans le cas de : Association au ritonavir
- 375 mg/m² 2 fois par jour
Posologies maximales- Dose maximale par prise: 500 mg
Unité de priseml- tipranavir : 100 mg
Modalités d'administration- Voie orale
- Administrer pendant le repas
- En cas d'oubli : ne pas prendre la dose si oubli > 5 heures
- En cas d'oubli : prendre la dose si oubli <= 5 heures
Posologie Patient de 2 an(s) à 13 an(s) - Patient quel que soit le poids
- Infection par le VIH-1, traitement associé de 2e intention (de l')
- Posologie standard
- Dans le cas de : Association au ritonavir
- 375 mg/m² 2 fois par jour
Posologies maximales- Dose maximale par prise: 500 mg
- Voie orale
- Administrer pendant le repas
- En cas d'oubli : ne pas prendre la dose si oubli > 5 heures
- En cas d'oubli : prendre la dose si oubli <= 5 heures
Posologie Patient de 2 an(s) à 13 an(s) - Patient quel que soit le poids
- Infection par le VIH-1, traitement associé de 2e intention (de l')
- Posologie standard
- Dans le cas de : Association au ritonavir
- 375 mg/m² 2 fois par jour
Posologies maximales- Dose maximale par prise: 500 mg
- Patient quel que soit le poids
- Infection par le VIH-1, traitement associé de 2e intention (de l')
- Posologie standard
- Dans le cas de : Association au ritonavir
- 375 mg/m² 2 fois par jour
- Dose maximale par prise: 500 mg
Modalités d'administration du traitement- Administrer pendant le repas
- En cas d'oubli : prendre la dose si oubli <= 5 heures
- Réservé à l'enfant de 2 à 12 ans
- Traitement à n'administrer qu'en association
INFORMATIONS RELATIVES À LA SÉCURITÉ DU PATIENTTIPRANAVIR 100 mg/ml sol buvNiveau de risque : X Critique III Haut II Modéré I Bas
Contre-indicationsX Critique Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité aux sulfamides
- Insuffisance hépatique modérée à sévère
PrécautionsII Modéré Niveau de gravité : Précautions- Allaitement
- Antécédent d'hépatite
- Co-infection VHB-VIH
- Co-infection VHC-VIH
- Déficit immunitaire sévère
- Enfant de plus de 12 ans
- Enzymes hépatiques (augmentation)
- Femme susceptible d'être enceinte
- Grossesse
- Hémophilie
- Hépatite chronique
- Hépatopathie
- Insuffisance hépatique légère
- Interchangeabilité
- Intervention chirurgicale, antécédent
- Nourrisson de moins de 2 ans
- Patient naïf de traitement
- Sujet à risque d'hémorragie intracrânienne
- Sujet à risque hémorragique
- Transaminases sériques > 5 fois la limite supérieure normale
- Traumatisme
Interactions médicamenteusesX Critique Niveau de gravité : Contre-indication Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Bépridil (voie systémique)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cisapride
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Quinidine
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Sertindole
Risques et mécanismes Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Millepertuis (voie orale)
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (baisse de l'efficacité antirétrovirale). Conduite à tenir En cas d'association fortuite, ne pas interrompre brutalement la prise de millepertuis mais contrôler les concentrations plasmatiques (ou l'efficacité) de l'inhibiteur de protéases avant puis après l'arrêt du millepertuis. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifampicine
Risques et mécanismes Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Pour l'association (saquinavir + ritonavir) : risque de toxicité hépatocellulaire sévère. Conduite à tenir Dans l'attente de données complémentaires avec les inhibiteurs de protéases "boostés".
III Haut Niveau de gravité : Association déconseillée Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atorvastatine
Risques et mécanismes Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'atorvastatine). Conduite à tenir Utiliser des doses plus faibles d'atorvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atovaquone
Risques et mécanismes Diminution, éventuellement très importante, des concentrations plasmatiques de l'atovaquone par augmentation de son métabolisme. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cyprotérone
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone. Conduite à tenir Association déconseillée : dans son utilisation comme contraceptif hormonal, utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Précaution d'emploi : dans ses indications comme anti-androgène, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Estroprogestatifs contraceptifs
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l'association, et un cycle suivant l'arrêt du ritonavir. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Immunosuppresseurs
Risques et mécanismes Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. Conduite à tenir En cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation de sa posologie. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Lamotrigine
Risques et mécanismes Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Association déconseillée : éviter de mettre en route le traitement par ritonavir pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine. Précaution d'emploi : surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route du traitement par ritonavir. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Progestatifs contraceptifs
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Télaprévir
Risques et mécanismes Diminution des concentrations du télaprévir et du darunavir ou du fosamprénavir, avec risque d'échec thérapeutique. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ulipristal
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Voriconazole
Risques et mécanismes Baisse très importante des concentrations de l'antifongique par augmentation de son métabolisme par le ritonavir, avec risque d'échec du traitement. Conduite à tenir Médicaments administrés par voie orale + Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Risques et mécanismes Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément. Conduite à tenir Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
II Modéré Niveau de gravité : Précaution d'emploi Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Afatinib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatique d'afatinib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Il est recommandé d'administrer l'inhibiteur de protéases le plus à distance possible de l'afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d'afatinib. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Albendazole
Risques et mécanismes Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par le ritonavir, avec risque de baisse de son efficacité. Conduite à tenir Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec l'inducteur enzymatique et après son arrêt. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Antivitamines K
Risques et mécanismes Variation de l'effet de l'antivitamine K, le plus souvent dans le sens d'une diminution. Conduite à tenir Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant la durée du traitement. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Clarithromycine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de la clarithromycine et de son métabolite actif par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Digoxine (voie systémique)
Risques et mécanismes Augmentation de la digoxinémie, plus marquée pour la voie intraveineuse, par augmentation de l'absorption de la digoxine ou diminution de sa clairance rénale. Conduite à tenir Surveillance clinique et, s'il y a lieu, de l'ECG et de la digoxinémie, avec adaptation éventuelle de la posologie de digoxine. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Hormones thyroïdiennes (voie systémique)
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité des hormones thyroïdiennes par augmentation de leur métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique et adaptation éventuelle de la posologie des hormones thyroïdiennes. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inducteurs enzymatiques puissants
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Itraconazole (voie systémique)
Risques et mécanismes Risque d'augmentation des concentrations d'itraconazole par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Surveillance clinique lors de l'association. L'administration de doses élevées d'itraconazole (>200 mg par jour) n'est pas recommandée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Méthadone
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de méthadone. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Nintédanib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases boosté par ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique pendant l'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifabutine
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases (ce d'autant que la posologie de la rifabutine est élevée) d'une part, et risque d'augmentation des effets indésirables (uvéites) de la rifabutine, d'autre part. Conduite à tenir Réduction de la dose de rifabutine (150 mg 1 jour sur deux).
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie < 40 mg)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie de 40 mg)
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine par augmentation de son absorption. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Talazoparib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de talazoparib avec risque de majoration de la toxicité. Conduite à tenir Réduire la dose de talazoparib. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ténofovir alafénamide
Risques et mécanismes Avec l'atazanavir, le darunavir ou le lopinavir, augmentation des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par augmentation de son absorption. Conduite à tenir En cas de co-administration, la dose de ténofovir alafénamide doit être limitée à 10 mg par jour. L'association avec les autres inhibiteurs de protéases du VIH n'a pas été étudiée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Théophylline (et par extrapolation, aminophylline)
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de la théophylline, par augmentation de son métabolisme hépatique. Conduite à tenir Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la théophylline pendant le traitement par l'inhibiteur de protéases et après son arrêt. Médicaments administrés par voie orale + Colestipol
Médicaments administrés par voie orale + Résines chélatrices
Risques et mécanismes La prise de résine chélatrice peut diminuer l'absorption intestinale et, potentiellement, l'efficacité d'autres médicaments pris simultanément. Conduite à tenir D'une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
I Bas Niveau de gravité : A prendre en compte Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Buprénorphine
Risques et mécanismes Risque de majoration ou de diminution des effets de la buprénorphine, à la fois par inhibition et accélération de son métabolisme par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Desvenlafaxine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de desvenlafaxine avec risque de surdosage. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ritonavir
Risques et mécanismes Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir ou de l'inhibiteur du CYP3A4. Conduite à tenir Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, il convient de se reporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Venlafaxine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage. Conduite à tenir Médicaments administrés par voie orale + Laxatifs (type macrogol)
Risques et mécanismes Avec les laxatifs, notamment en vue d'explorations endoscopiques : risque de diminution de l'efficacité du médicament administré avec le laxatif. Conduite à tenir Eviter la prise d'autres médicaments pendant et après l'ingestion dans un délai d'au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu'à la réalisation de l'examen.
Interactions alimentaires, phytothérapeutiques et médicamenteuses- Interaction phytothérapique : millepertuis
Grossesse et allaitement
Contre-indications et précautions d'emploi Grossesse (mois) Allaitement 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Risques II II II Précaution
Fertilité et Grossesse- Utiliser chez l'homme une contraception efficace avant la mise en route du traitement
- Utiliser chez la femme une contraception non hormonale avant la mise en route du traitement
Risques liés au traitement- Risque d'hémorragie
- Risque d'hémorragie intracrânienne
- Risque d'hépatite
- Risque d'hyperglycémie
- Risque d'hyperlipidémie
- Risque d'infection opportuniste
- Risque d'ostéonécrose
- Risque de décompensation hépatique
- Risque de maladie auto-immune
- Risque de prise de poids
- Risque de réaction cutanée
- Risque de syndrome de restauration immunitaire
Surveillances du patient- Surveillance de la fonction hépatique avant et pendant le traitement
- Surveillance de la glycémie pendant le traitement
- Surveillance du bilan lipidique avant et pendant le traitement
- Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
- Surveillance par un test individuel de résistance virale avant la mise en route du traitement
Mesures à associer au traitement- Tenir compte de la biodisponibilité en cas de changement de galénique
Traitement à arrêter définitivement en cas de...- Traitement à arrêter en cas d'apparition de toxicité hépatique
- Traitement à arrêter en cas d'ASAT ou d'ALAT > 10 fois à la limite supérieure normale
Information des professionnels de santé et des patients- Info patient : respecter l'observance du traitement
- Info patient : signaler toute apparition d'effets indésirables ostéo-articulaires
- Information du patient : ce traitement ne guérit pas l'infection à VIH
- Information du patient : ce traitement ne prévient pas le risque de transmission du VIH
Effets indésirables
Systèmes Fréquence de moyenne à élevée (?1/1 000) Fréquence basse (<1/1 000) Fréquence inconnue ANOMALIE DES EXAMENS DE LABORATOIRE Amylasémie (augmentation) (Peu fréquent)
Neutropénie (Peu fréquent)
ALAT (augmentation) (Peu fréquent)
Transaminases (augmentation) (Peu fréquent)
ASAT (augmentation) (Peu fréquent)
Hypertriglycéridémie (Fréquent)
Hyperlipidémie (Fréquent)
Hyperglycémie (Peu fréquent)
Hypercholestérolémie (Peu fréquent)
Enzymes hépatiques (augmentation) (Peu fréquent)
Hyperbilirubinémie (Rare)
Lipase sérique (augmentation) (Rare)
Gamma GT (augmentation)
CPK (augmentation)
Globules blancs diminués
Leucopénie
DERMATOLOGIE Exanthème (Peu fréquent)
Prurit (Peu fréquent)
Eruption cutanée (Fréquent)
Eruption maculeuse
Eruption papuleuse
Eruption maculopapuleuse
Eruption prurigineuse
Erythème cutané
Urticaire
DIVERS Syndrome pseudogrippal (Peu fréquent)
Fièvre (Peu fréquent)
Fatigue (Fréquent)
ENDOCRINOLOGIE Maladie de Basedow
HÉMATOLOGIE Anémie (Peu fréquent)
Thrombopénie (Peu fréquent)
Hémorragie
HÉPATOLOGIE Hépatite cytolytique (Peu fréquent)
Insuffisance hépatique (Rare)
Hépatite (Rare)
Stéatose hépatique (Rare)
Hépatopathie
Hépatite auto-immune
IMMUNO-ALLERGOLOGIE Hypersensibilité (Peu fréquent)
Syndrome de restauration immunitaire
Maladie auto-immune
INFECTIOLOGIE D'ORIGINE VIRALE Zona (réactivation)
Herpès (réveil)
NUTRITION, MÉTABOLISME Diabète (Peu fréquent)
Anorexie (Peu fréquent)
Poids (diminution) (Peu fréquent)
Appétit diminué (Peu fréquent)
Déshydratation (Rare)
Poids (augmentation)
Dysphagie
ORL, STOMATOLOGIE Sensation de vertige (Peu fréquent)
PSYCHIATRIE Insomnie (Peu fréquent)
Trouble du sommeil (Peu fréquent)
SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE Malaise (Peu fréquent)
SYSTÈME DIGESTIF Distension abdominale (Fréquent)
Douleur abdominale (Fréquent)
Reflux gastro-oesophagien (Peu fréquent)
Vomissement (Fréquent)
Dyspepsie (Fréquent)
Nausée (Très fréquent)
Diarrhée (Très fréquent)
Flatulence (Fréquent)
Pancréatite (Peu fréquent)
Gêne épigastrique
SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE Douleur musculaire (Peu fréquent)
Contractures musculaires (Peu fréquent)
Rhabdomyolyse (Rare)
Ostéonécrose
Myosite
SYSTÈME NERVEUX Céphalée (Fréquent)
Neuropathie périphérique (Peu fréquent)
Somnolence (Peu fréquent)
Hémorragie intracrânienne (Rare)
SYSTÈME RESPIRATOIRE Dyspnée (Peu fréquent)
UROLOGIE, NÉPHROLOGIE Insuffisance rénale (Peu fréquent)
Niveau de risque : | X Critique | III Haut | II Modéré | I Bas |
---|
Contre-indicationsX Critique Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité aux sulfamides
- Insuffisance hépatique modérée à sévère
Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité aux sulfamides
- Insuffisance hépatique modérée à sévère
|
PrécautionsII Modéré Niveau de gravité : Précautions- Allaitement
- Antécédent d'hépatite
- Co-infection VHB-VIH
- Co-infection VHC-VIH
- Déficit immunitaire sévère
- Enfant de plus de 12 ans
- Enzymes hépatiques (augmentation)
- Femme susceptible d'être enceinte
- Grossesse
- Hémophilie
- Hépatite chronique
- Hépatopathie
- Insuffisance hépatique légère
- Interchangeabilité
- Intervention chirurgicale, antécédent
- Nourrisson de moins de 2 ans
- Patient naïf de traitement
- Sujet à risque d'hémorragie intracrânienne
- Sujet à risque hémorragique
- Transaminases sériques > 5 fois la limite supérieure normale
- Traumatisme
Niveau de gravité : Précautions- Allaitement
- Antécédent d'hépatite
- Co-infection VHB-VIH
- Co-infection VHC-VIH
- Déficit immunitaire sévère
- Enfant de plus de 12 ans
- Enzymes hépatiques (augmentation)
- Femme susceptible d'être enceinte
- Grossesse
- Hémophilie
- Hépatite chronique
- Hépatopathie
- Insuffisance hépatique légère
- Interchangeabilité
- Intervention chirurgicale, antécédent
- Nourrisson de moins de 2 ans
- Patient naïf de traitement
- Sujet à risque d'hémorragie intracrânienne
- Sujet à risque hémorragique
- Transaminases sériques > 5 fois la limite supérieure normale
- Traumatisme
|
Interactions médicamenteusesX Critique Niveau de gravité : Contre-indication Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Bépridil (voie systémique)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cisapride
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Quinidine
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Sertindole
Risques et mécanismes Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Millepertuis (voie orale)
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (baisse de l'efficacité antirétrovirale). Conduite à tenir En cas d'association fortuite, ne pas interrompre brutalement la prise de millepertuis mais contrôler les concentrations plasmatiques (ou l'efficacité) de l'inhibiteur de protéases avant puis après l'arrêt du millepertuis. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifampicine
Risques et mécanismes Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Pour l'association (saquinavir + ritonavir) : risque de toxicité hépatocellulaire sévère. Conduite à tenir Dans l'attente de données complémentaires avec les inhibiteurs de protéases "boostés".
III Haut Niveau de gravité : Association déconseillée Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atorvastatine
Risques et mécanismes Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'atorvastatine). Conduite à tenir Utiliser des doses plus faibles d'atorvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atovaquone
Risques et mécanismes Diminution, éventuellement très importante, des concentrations plasmatiques de l'atovaquone par augmentation de son métabolisme. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cyprotérone
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone. Conduite à tenir Association déconseillée : dans son utilisation comme contraceptif hormonal, utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Précaution d'emploi : dans ses indications comme anti-androgène, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Estroprogestatifs contraceptifs
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l'association, et un cycle suivant l'arrêt du ritonavir. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Immunosuppresseurs
Risques et mécanismes Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. Conduite à tenir En cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation de sa posologie. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Lamotrigine
Risques et mécanismes Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Association déconseillée : éviter de mettre en route le traitement par ritonavir pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine. Précaution d'emploi : surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route du traitement par ritonavir. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Progestatifs contraceptifs
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Télaprévir
Risques et mécanismes Diminution des concentrations du télaprévir et du darunavir ou du fosamprénavir, avec risque d'échec thérapeutique. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ulipristal
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Voriconazole
Risques et mécanismes Baisse très importante des concentrations de l'antifongique par augmentation de son métabolisme par le ritonavir, avec risque d'échec du traitement. Conduite à tenir Médicaments administrés par voie orale + Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Risques et mécanismes Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément. Conduite à tenir Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
II Modéré Niveau de gravité : Précaution d'emploi Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Afatinib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatique d'afatinib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Il est recommandé d'administrer l'inhibiteur de protéases le plus à distance possible de l'afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d'afatinib. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Albendazole
Risques et mécanismes Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par le ritonavir, avec risque de baisse de son efficacité. Conduite à tenir Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec l'inducteur enzymatique et après son arrêt. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Antivitamines K
Risques et mécanismes Variation de l'effet de l'antivitamine K, le plus souvent dans le sens d'une diminution. Conduite à tenir Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant la durée du traitement. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Clarithromycine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de la clarithromycine et de son métabolite actif par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Digoxine (voie systémique)
Risques et mécanismes Augmentation de la digoxinémie, plus marquée pour la voie intraveineuse, par augmentation de l'absorption de la digoxine ou diminution de sa clairance rénale. Conduite à tenir Surveillance clinique et, s'il y a lieu, de l'ECG et de la digoxinémie, avec adaptation éventuelle de la posologie de digoxine. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Hormones thyroïdiennes (voie systémique)
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité des hormones thyroïdiennes par augmentation de leur métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique et adaptation éventuelle de la posologie des hormones thyroïdiennes. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inducteurs enzymatiques puissants
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Itraconazole (voie systémique)
Risques et mécanismes Risque d'augmentation des concentrations d'itraconazole par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Surveillance clinique lors de l'association. L'administration de doses élevées d'itraconazole (>200 mg par jour) n'est pas recommandée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Méthadone
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de méthadone. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Nintédanib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases boosté par ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique pendant l'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifabutine
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases (ce d'autant que la posologie de la rifabutine est élevée) d'une part, et risque d'augmentation des effets indésirables (uvéites) de la rifabutine, d'autre part. Conduite à tenir Réduction de la dose de rifabutine (150 mg 1 jour sur deux).
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie < 40 mg)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie de 40 mg)
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine par augmentation de son absorption. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Talazoparib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de talazoparib avec risque de majoration de la toxicité. Conduite à tenir Réduire la dose de talazoparib. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ténofovir alafénamide
Risques et mécanismes Avec l'atazanavir, le darunavir ou le lopinavir, augmentation des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par augmentation de son absorption. Conduite à tenir En cas de co-administration, la dose de ténofovir alafénamide doit être limitée à 10 mg par jour. L'association avec les autres inhibiteurs de protéases du VIH n'a pas été étudiée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Théophylline (et par extrapolation, aminophylline)
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de la théophylline, par augmentation de son métabolisme hépatique. Conduite à tenir Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la théophylline pendant le traitement par l'inhibiteur de protéases et après son arrêt. Médicaments administrés par voie orale + Colestipol
Médicaments administrés par voie orale + Résines chélatrices
Risques et mécanismes La prise de résine chélatrice peut diminuer l'absorption intestinale et, potentiellement, l'efficacité d'autres médicaments pris simultanément. Conduite à tenir D'une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
I Bas Niveau de gravité : A prendre en compte Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Buprénorphine
Risques et mécanismes Risque de majoration ou de diminution des effets de la buprénorphine, à la fois par inhibition et accélération de son métabolisme par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Desvenlafaxine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de desvenlafaxine avec risque de surdosage. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ritonavir
Risques et mécanismes Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir ou de l'inhibiteur du CYP3A4. Conduite à tenir Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, il convient de se reporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Venlafaxine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage. Conduite à tenir Médicaments administrés par voie orale + Laxatifs (type macrogol)
Risques et mécanismes Avec les laxatifs, notamment en vue d'explorations endoscopiques : risque de diminution de l'efficacité du médicament administré avec le laxatif. Conduite à tenir Eviter la prise d'autres médicaments pendant et après l'ingestion dans un délai d'au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu'à la réalisation de l'examen.
Niveau de gravité : Contre-indication Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Bépridil (voie systémique)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cisapride
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Quinidine
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Sertindole
Risques et mécanismes Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Millepertuis (voie orale)
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (baisse de l'efficacité antirétrovirale). Conduite à tenir En cas d'association fortuite, ne pas interrompre brutalement la prise de millepertuis mais contrôler les concentrations plasmatiques (ou l'efficacité) de l'inhibiteur de protéases avant puis après l'arrêt du millepertuis. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifampicine
Risques et mécanismes Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Pour l'association (saquinavir + ritonavir) : risque de toxicité hépatocellulaire sévère. Conduite à tenir Dans l'attente de données complémentaires avec les inhibiteurs de protéases "boostés".
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Bépridil (voie systémique) Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cisapride Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Quinidine Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Sertindole | |
---|---|
Risques et mécanismes | Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. |
Conduite à tenir | |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Millepertuis (voie orale) | |
Risques et mécanismes | Diminution des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (baisse de l'efficacité antirétrovirale). |
Conduite à tenir | En cas d'association fortuite, ne pas interrompre brutalement la prise de millepertuis mais contrôler les concentrations plasmatiques (ou l'efficacité) de l'inhibiteur de protéases avant puis après l'arrêt du millepertuis. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifampicine | |
Risques et mécanismes | Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Pour l'association (saquinavir + ritonavir) : risque de toxicité hépatocellulaire sévère. |
Conduite à tenir | Dans l'attente de données complémentaires avec les inhibiteurs de protéases "boostés". |
Niveau de gravité : Association déconseillée Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atorvastatine
Risques et mécanismes Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'atorvastatine). Conduite à tenir Utiliser des doses plus faibles d'atorvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atovaquone
Risques et mécanismes Diminution, éventuellement très importante, des concentrations plasmatiques de l'atovaquone par augmentation de son métabolisme. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cyprotérone
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone. Conduite à tenir Association déconseillée : dans son utilisation comme contraceptif hormonal, utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Précaution d'emploi : dans ses indications comme anti-androgène, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Estroprogestatifs contraceptifs
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l'association, et un cycle suivant l'arrêt du ritonavir. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Immunosuppresseurs
Risques et mécanismes Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. Conduite à tenir En cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation de sa posologie. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Lamotrigine
Risques et mécanismes Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Association déconseillée : éviter de mettre en route le traitement par ritonavir pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine. Précaution d'emploi : surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route du traitement par ritonavir. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Progestatifs contraceptifs
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Télaprévir
Risques et mécanismes Diminution des concentrations du télaprévir et du darunavir ou du fosamprénavir, avec risque d'échec thérapeutique. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ulipristal
Risques et mécanismes Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Voriconazole
Risques et mécanismes Baisse très importante des concentrations de l'antifongique par augmentation de son métabolisme par le ritonavir, avec risque d'échec du traitement. Conduite à tenir Médicaments administrés par voie orale + Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Risques et mécanismes Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément. Conduite à tenir Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atorvastatine | |
---|---|
Risques et mécanismes | Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'atorvastatine). |
Conduite à tenir | Utiliser des doses plus faibles d'atorvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Atovaquone | |
Risques et mécanismes | Diminution, éventuellement très importante, des concentrations plasmatiques de l'atovaquone par augmentation de son métabolisme. |
Conduite à tenir | |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Cyprotérone | |
Risques et mécanismes | Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone. |
Conduite à tenir | Association déconseillée : dans son utilisation comme contraceptif hormonal, utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant. Précaution d'emploi : dans ses indications comme anti-androgène, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Estroprogestatifs contraceptifs | |
Risques et mécanismes | Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. |
Conduite à tenir | Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l'association, et un cycle suivant l'arrêt du ritonavir. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Immunosuppresseurs | |
Risques et mécanismes | Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. |
Conduite à tenir | En cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation de sa posologie. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Lamotrigine | |
Risques et mécanismes | Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. |
Conduite à tenir | Association déconseillée : éviter de mettre en route le traitement par ritonavir pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine. Précaution d'emploi : surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route du traitement par ritonavir. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Progestatifs contraceptifs | |
Risques et mécanismes | Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. |
Conduite à tenir | Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Télaprévir | |
Risques et mécanismes | Diminution des concentrations du télaprévir et du darunavir ou du fosamprénavir, avec risque d'échec thérapeutique. |
Conduite à tenir | |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ulipristal | |
Risques et mécanismes | Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. |
Conduite à tenir | Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Voriconazole | |
Risques et mécanismes | Baisse très importante des concentrations de l'antifongique par augmentation de son métabolisme par le ritonavir, avec risque d'échec du traitement. |
Conduite à tenir | |
Médicaments administrés par voie orale + Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants | |
Risques et mécanismes | Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément. |
Conduite à tenir | Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible). |
Niveau de gravité : Précaution d'emploi Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Afatinib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatique d'afatinib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Il est recommandé d'administrer l'inhibiteur de protéases le plus à distance possible de l'afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d'afatinib. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Albendazole
Risques et mécanismes Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par le ritonavir, avec risque de baisse de son efficacité. Conduite à tenir Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec l'inducteur enzymatique et après son arrêt. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Antivitamines K
Risques et mécanismes Variation de l'effet de l'antivitamine K, le plus souvent dans le sens d'une diminution. Conduite à tenir Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant la durée du traitement. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Clarithromycine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de la clarithromycine et de son métabolite actif par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Digoxine (voie systémique)
Risques et mécanismes Augmentation de la digoxinémie, plus marquée pour la voie intraveineuse, par augmentation de l'absorption de la digoxine ou diminution de sa clairance rénale. Conduite à tenir Surveillance clinique et, s'il y a lieu, de l'ECG et de la digoxinémie, avec adaptation éventuelle de la posologie de digoxine. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Hormones thyroïdiennes (voie systémique)
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité des hormones thyroïdiennes par augmentation de leur métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique et adaptation éventuelle de la posologie des hormones thyroïdiennes. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inducteurs enzymatiques puissants
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Itraconazole (voie systémique)
Risques et mécanismes Risque d'augmentation des concentrations d'itraconazole par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Surveillance clinique lors de l'association. L'administration de doses élevées d'itraconazole (>200 mg par jour) n'est pas recommandée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Méthadone
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de méthadone. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Nintédanib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases boosté par ritonavir. Conduite à tenir Surveillance clinique pendant l'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifabutine
Risques et mécanismes Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases (ce d'autant que la posologie de la rifabutine est élevée) d'une part, et risque d'augmentation des effets indésirables (uvéites) de la rifabutine, d'autre part. Conduite à tenir Réduction de la dose de rifabutine (150 mg 1 jour sur deux).
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie < 40 mg)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie de 40 mg)
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine par augmentation de son absorption. Conduite à tenir Surveillance clinique et biologique. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Talazoparib
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de talazoparib avec risque de majoration de la toxicité. Conduite à tenir Réduire la dose de talazoparib. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ténofovir alafénamide
Risques et mécanismes Avec l'atazanavir, le darunavir ou le lopinavir, augmentation des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par augmentation de son absorption. Conduite à tenir En cas de co-administration, la dose de ténofovir alafénamide doit être limitée à 10 mg par jour. L'association avec les autres inhibiteurs de protéases du VIH n'a pas été étudiée. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Théophylline (et par extrapolation, aminophylline)
Risques et mécanismes Diminution des concentrations plasmatiques de la théophylline, par augmentation de son métabolisme hépatique. Conduite à tenir Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la théophylline pendant le traitement par l'inhibiteur de protéases et après son arrêt. Médicaments administrés par voie orale + Colestipol
Médicaments administrés par voie orale + Résines chélatrices
Risques et mécanismes La prise de résine chélatrice peut diminuer l'absorption intestinale et, potentiellement, l'efficacité d'autres médicaments pris simultanément. Conduite à tenir D'une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Afatinib | |
---|---|
Risques et mécanismes | Augmentation des concentrations plasmatique d'afatinib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases. |
Conduite à tenir | Il est recommandé d'administrer l'inhibiteur de protéases le plus à distance possible de l'afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d'afatinib. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Albendazole | |
Risques et mécanismes | Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par le ritonavir, avec risque de baisse de son efficacité. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec l'inducteur enzymatique et après son arrêt. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Antivitamines K | |
Risques et mécanismes | Variation de l'effet de l'antivitamine K, le plus souvent dans le sens d'une diminution. |
Conduite à tenir | Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant la durée du traitement. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Clarithromycine | |
Risques et mécanismes | Augmentation des concentrations de la clarithromycine et de son métabolite actif par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur de protéases. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Digoxine (voie systémique) | |
Risques et mécanismes | Augmentation de la digoxinémie, plus marquée pour la voie intraveineuse, par augmentation de l'absorption de la digoxine ou diminution de sa clairance rénale. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique et, s'il y a lieu, de l'ECG et de la digoxinémie, avec adaptation éventuelle de la posologie de digoxine. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Hormones thyroïdiennes (voie systémique) | |
Risques et mécanismes | Risque de baisse de l'efficacité des hormones thyroïdiennes par augmentation de leur métabolisme hépatique par le ritonavir. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique et biologique et adaptation éventuelle de la posologie des hormones thyroïdiennes. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inducteurs enzymatiques puissants | |
Risques et mécanismes | Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Itraconazole (voie systémique) | |
Risques et mécanismes | Risque d'augmentation des concentrations d'itraconazole par l'inhibiteur de protéases. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique lors de l'association. L'administration de doses élevées d'itraconazole (>200 mg par jour) n'est pas recommandée. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Méthadone | |
Risques et mécanismes | Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de méthadone. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Nintédanib | |
Risques et mécanismes | Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentation de son absorption par l'inhibiteur de protéases boosté par ritonavir. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique pendant l'association. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rifabutine | |
Risques et mécanismes | Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases (ce d'autant que la posologie de la rifabutine est élevée) d'une part, et risque d'augmentation des effets indésirables (uvéites) de la rifabutine, d'autre part. |
Conduite à tenir | Réduction de la dose de rifabutine (150 mg 1 jour sur deux). Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie < 40 mg) Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Rosuvastatine (posologie de 40 mg) | |
Risques et mécanismes | Augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine par augmentation de son absorption. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique et biologique. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Talazoparib | |
Risques et mécanismes | Augmentation des concentrations de talazoparib avec risque de majoration de la toxicité. |
Conduite à tenir | Réduire la dose de talazoparib. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ténofovir alafénamide | |
Risques et mécanismes | Avec l'atazanavir, le darunavir ou le lopinavir, augmentation des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par augmentation de son absorption. |
Conduite à tenir | En cas de co-administration, la dose de ténofovir alafénamide doit être limitée à 10 mg par jour. L'association avec les autres inhibiteurs de protéases du VIH n'a pas été étudiée. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Théophylline (et par extrapolation, aminophylline) | |
Risques et mécanismes | Diminution des concentrations plasmatiques de la théophylline, par augmentation de son métabolisme hépatique. |
Conduite à tenir | Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la théophylline pendant le traitement par l'inhibiteur de protéases et après son arrêt. |
Médicaments administrés par voie orale + Colestipol Médicaments administrés par voie orale + Résines chélatrices | |
Risques et mécanismes | La prise de résine chélatrice peut diminuer l'absorption intestinale et, potentiellement, l'efficacité d'autres médicaments pris simultanément. |
Conduite à tenir | D'une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible. |
Niveau de gravité : A prendre en compte Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Buprénorphine
Risques et mécanismes Risque de majoration ou de diminution des effets de la buprénorphine, à la fois par inhibition et accélération de son métabolisme par l'inhibiteur de protéases. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Desvenlafaxine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de desvenlafaxine avec risque de surdosage. Conduite à tenir Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir)
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ritonavir
Risques et mécanismes Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir ou de l'inhibiteur du CYP3A4. Conduite à tenir Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, il convient de se reporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux. Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Venlafaxine
Risques et mécanismes Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage. Conduite à tenir Médicaments administrés par voie orale + Laxatifs (type macrogol)
Risques et mécanismes Avec les laxatifs, notamment en vue d'explorations endoscopiques : risque de diminution de l'efficacité du médicament administré avec le laxatif. Conduite à tenir Eviter la prise d'autres médicaments pendant et après l'ingestion dans un délai d'au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu'à la réalisation de l'examen.
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Buprénorphine | |
---|---|
Risques et mécanismes | Risque de majoration ou de diminution des effets de la buprénorphine, à la fois par inhibition et accélération de son métabolisme par l'inhibiteur de protéases. |
Conduite à tenir | |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Desvenlafaxine | |
Risques et mécanismes | Augmentation des concentrations de desvenlafaxine avec risque de surdosage. |
Conduite à tenir | |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir) Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Ritonavir | |
Risques et mécanismes | Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir ou de l'inhibiteur du CYP3A4. |
Conduite à tenir | Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, il convient de se reporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux. |
Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir + Venlafaxine | |
Risques et mécanismes | Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage. |
Conduite à tenir | |
Médicaments administrés par voie orale + Laxatifs (type macrogol) | |
Risques et mécanismes | Avec les laxatifs, notamment en vue d'explorations endoscopiques : risque de diminution de l'efficacité du médicament administré avec le laxatif. |
Conduite à tenir | Eviter la prise d'autres médicaments pendant et après l'ingestion dans un délai d'au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu'à la réalisation de l'examen. |
Interactions alimentaires, phytothérapeutiques et médicamenteuses- Interaction phytothérapique : millepertuis
Grossesse et allaitement
Contre-indications et précautions d'emploi | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Fertilité et Grossesse- Utiliser chez l'homme une contraception efficace avant la mise en route du traitement
- Utiliser chez la femme une contraception non hormonale avant la mise en route du traitement
Risques liés au traitement- Risque d'hémorragie
- Risque d'hémorragie intracrânienne
- Risque d'hépatite
- Risque d'hyperglycémie
- Risque d'hyperlipidémie
- Risque d'infection opportuniste
- Risque d'ostéonécrose
- Risque de décompensation hépatique
- Risque de maladie auto-immune
- Risque de prise de poids
- Risque de réaction cutanée
- Risque de syndrome de restauration immunitaire
Surveillances du patient- Surveillance de la fonction hépatique avant et pendant le traitement
- Surveillance de la glycémie pendant le traitement
- Surveillance du bilan lipidique avant et pendant le traitement
- Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
- Surveillance par un test individuel de résistance virale avant la mise en route du traitement
Mesures à associer au traitement- Tenir compte de la biodisponibilité en cas de changement de galénique
Traitement à arrêter définitivement en cas de...- Traitement à arrêter en cas d'apparition de toxicité hépatique
- Traitement à arrêter en cas d'ASAT ou d'ALAT > 10 fois à la limite supérieure normale
Information des professionnels de santé et des patients- Info patient : respecter l'observance du traitement
- Info patient : signaler toute apparition d'effets indésirables ostéo-articulaires
- Information du patient : ce traitement ne guérit pas l'infection à VIH
- Information du patient : ce traitement ne prévient pas le risque de transmission du VIH
Effets indésirables
Systèmes | Fréquence de moyenne à élevée (?1/1 000) | Fréquence basse (<1/1 000) | Fréquence inconnue |
---|---|---|---|
ANOMALIE DES EXAMENS DE LABORATOIRE | |||
DERMATOLOGIE | |||
DIVERS | |||
ENDOCRINOLOGIE | |||
HÉMATOLOGIE | |||
HÉPATOLOGIE | |||
IMMUNO-ALLERGOLOGIE | |||
INFECTIOLOGIE D'ORIGINE VIRALE | |||
NUTRITION, MÉTABOLISME | |||
ORL, STOMATOLOGIE | |||
PSYCHIATRIE | |||
SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE | |||
SYSTÈME DIGESTIF | |||
SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE | |||
SYSTÈME NERVEUX | |||
SYSTÈME RESPIRATOIRE | |||
UROLOGIE, NÉPHROLOGIE |