Le lanréotide est un octapeptide analogue de la somatostatine naturelle.
Comme la somatostatine, le lanréotide est un inhibiteur de différentes fonctions endocrines, neuroendocrines, exocrines et paracrines. Il présente une forte affinité pour les récepteurs à la somatostatine humaine (SSTR) 2 et 5, et une affinité faible sur les SSTR 1, 3 et 4. L'inhibition de l'hormone de croissance s'expliquerait principalement par cette activité au niveau des récepteurs SSTR 2 et 5. Le lanréotide est plus actif que la somatostatine naturelle et présente une durée d'action plus longue.
Sa sélectivité marquée vis-à-vis de la sécrétion de l'hormone de croissance par rapport à celle de l'insuline en fait un produit adapté au traitement de l'acromégalie.
Comme la somatostatine, le lanréotide a une action antisécrétoire exocrine générale. Il inhibe la sécrétion basale de motiline, de peptide inhibiteur gastrique et de polypeptide pancréatique, mais n'a pas d'action significative sur la sécrétion à jeun de sécrétine ou de gastrine. En outre, il diminue le taux plasmatique de chromogranine A et le taux urinaire de 5-HIAA (acide 5-hydroxyindolacétique) chez les patients présentant une TNE gastro-entéro-pancréatique associée à des taux élevés de ces marqueurs tumoraux. Le lanréotide inhibe l'augmentation du débit sanguin de l'artère mésentérique supérieure et de la veine porte en post-prandial. Le lanréotide diminue significativement la sécrétion hydroélectrolytique jéjunale (eau, sodium, potassium, chlorures) stimulée par la prostaglandine E1. Le lanréotide diminue les taux de prolactine chez les patients acromégales traités au long cours.
Les fiches DCI Vidal constituent une base de connaissances pharmacologiques et thérapeutiques, proposée aux professionnels de santé, en complément des documents réglementaires publiés.
Lanréotide (acétate) 120 mg solution injectable à libération prolongée en seringue préremplie
Dernière modification : 21/12/2021 - Révision : 22/08/2022
ATC | Risque sur la grossesse et l'allaitement | Dopant | Vigilance | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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H - HORMONES SYSTEMIQUES, HORMONES SEXUELLES EXCLUES H01 - HORMONES HYPOPHYSAIRES, HYPOTHALAMIQUES ET ANALOGUES H01C - HORMONES HYPOTHALAMIQUES H01CB - SOMATOSTATINE ET ANALOGUES H01CB03 - LANREOTIDE |
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INDICATIONS ET MODALITÉS D'ADMINISTRATIONLANREOTIDE (acétate) 120 mg sol inj LP ser préremplieIndications
Ce médicament est indiqué dans les cas suivants :
- Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie ou de la radiothérapie
- Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie
- Tumeur carcinoïde
- Tumeur neuroendocrine digestive non résécable
PosologieUnité de priseseringue- lanréotide (acétate) : 120 mg
Modalités d'administration- Voie sous-cutanée
- Administrer dans le muscle fessier en alternant l'injection entre les 2 fesses
- Administrer par voie sous-cutanée profonde
- Possibilité d'administrer en auto-inject ds la cuisse par le patient ou 1 personne de son entourage
- Utiliser le dosage le plus adapté à la posologie
Posologie Patient à partir de 18 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie ou de la radiothérapie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie Posologie standard - Posologie à adapter en fonction du taux sérique d'IGF-1
- Posologie à adapter en fonction du taux sérique de GH
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur carcinoïde Traitement initial - 90 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours pendant 2 mois
Traitement ultérieur - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Dans le cas de : Réponse insuffisante au traitement - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur neuroendocrine digestive non résécable Posologie standard - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Modalités d'administration du traitement- Administrer dans le muscle fessier en alternant l'injection entre les 2 fesses
- Administrer par voie sous-cutanée profonde
- Possibilité d'administrer en auto-inject ds la cuisse par le patient ou 1 personne de son entourage
- Réservé au sujet de plus de 18 ans
- Varier le site d'injection en cas d'administration d'autres traitements par voie sous-cutanée
Indications
Ce médicament est indiqué dans les cas suivants :
- Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie ou de la radiothérapie
- Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie
- Tumeur carcinoïde
- Tumeur neuroendocrine digestive non résécable
PosologieUnité de priseseringue- lanréotide (acétate) : 120 mg
Modalités d'administration- Voie sous-cutanée
- Administrer dans le muscle fessier en alternant l'injection entre les 2 fesses
- Administrer par voie sous-cutanée profonde
- Possibilité d'administrer en auto-inject ds la cuisse par le patient ou 1 personne de son entourage
- Utiliser le dosage le plus adapté à la posologie
Posologie Patient à partir de 18 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie ou de la radiothérapie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie Posologie standard - Posologie à adapter en fonction du taux sérique d'IGF-1
- Posologie à adapter en fonction du taux sérique de GH
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur carcinoïde Traitement initial - 90 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours pendant 2 mois
Traitement ultérieur - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Dans le cas de : Réponse insuffisante au traitement - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur neuroendocrine digestive non résécable Posologie standard - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Unité de priseseringue- lanréotide (acétate) : 120 mg
Modalités d'administration- Voie sous-cutanée
- Administrer dans le muscle fessier en alternant l'injection entre les 2 fesses
- Administrer par voie sous-cutanée profonde
- Possibilité d'administrer en auto-inject ds la cuisse par le patient ou 1 personne de son entourage
- Utiliser le dosage le plus adapté à la posologie
Posologie Patient à partir de 18 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie ou de la radiothérapie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie Posologie standard - Posologie à adapter en fonction du taux sérique d'IGF-1
- Posologie à adapter en fonction du taux sérique de GH
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur carcinoïde Traitement initial - 90 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours pendant 2 mois
Traitement ultérieur - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Dans le cas de : Réponse insuffisante au traitement - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur neuroendocrine digestive non résécable Posologie standard - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
- Voie sous-cutanée
- Administrer dans le muscle fessier en alternant l'injection entre les 2 fesses
- Administrer par voie sous-cutanée profonde
- Possibilité d'administrer en auto-inject ds la cuisse par le patient ou 1 personne de son entourage
- Utiliser le dosage le plus adapté à la posologie
Posologie Patient à partir de 18 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie ou de la radiothérapie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie Posologie standard - Posologie à adapter en fonction du taux sérique d'IGF-1
- Posologie à adapter en fonction du taux sérique de GH
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur carcinoïde Traitement initial - 90 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours pendant 2 mois
Traitement ultérieur - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Dans le cas de : Réponse insuffisante au traitement - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Tumeur neuroendocrine digestive non résécable Posologie standard - Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
- Posologie à adapter en fonction du taux sérique d'IGF-1
- Posologie à adapter en fonction du taux sérique de GH
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
- 90 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours pendant 2 mois
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 60 à 120 mg 1 fois ce jour tous les 28 jours
Modalités d'administration du traitement- Administrer dans le muscle fessier en alternant l'injection entre les 2 fesses
- Administrer par voie sous-cutanée profonde
- Possibilité d'administrer en auto-inject ds la cuisse par le patient ou 1 personne de son entourage
- Réservé au sujet de plus de 18 ans
- Varier le site d'injection en cas d'administration d'autres traitements par voie sous-cutanée
INFORMATIONS RELATIVES À LA SÉCURITÉ DU PATIENTLANREOTIDE (acétate) 120 mg sol inj LP ser préremplieNiveau de risque : X Critique III Haut II Modéré I Bas
Contre-indicationsX Critique Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité à la somatostatine et à ses analogues
PrécautionsII Modéré Niveau de gravité : Précautions- Acromégalie
- Allaitement
- Cardiopathie
- Diabète insulinonécessitant
- Grossesse
- Sujet de moins de 18 ans
- Traitement prolongé
Interactions médicamenteusesII Modéré Niveau de gravité : Précaution d'emploi Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale)
Risques et mécanismes Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). Conduite à tenir Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Insuline
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Pioglitazone
Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Répaglinide
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine.
Grossesse et allaitement
Contre-indications et précautions d'emploi Grossesse (mois) Allaitement 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Risques II II II Précaution
Risques liés au traitement- Risque d'hyperglycémie
- Risque d'hypoglycémie
- Risque de cholangite
- Risque de cholécystite
- Risque de diminution de la motilité de la vésicule biliaire
- Risque de diminution du rythme cardiaque
- Risque de lithiase biliaire
- Risque de pancréatite
- Risque de stéatorrhée
Surveillances du patient- Surveillance de la glycémie avant et pendant le traitement
- Surveillance échographique de la vésicule biliaire en début de traitement puis pendant le traitement
Traitement à arrêter définitivement en cas de...- Traitement à arrêter en cas de lithiase biliaire
Information des professionnels de santé et des patients- Info prof de santé : former le patient ou les proches à la technique de l'auto-injection
Effets indésirables
Systèmes Fréquence de moyenne à élevée (?1/1 000) Fréquence basse (<1/1 000) Fréquence inconnue ANOMALIE DES EXAMENS DE LABORATOIRE Phosphatases alcalines (augmentation) (Peu fréquent)
ALAT (augmentation) (Fréquent)
Hyperbilirubinémie (Fréquent)
ASAT (augmentation) (Peu fréquent)
Hémoglobine glycosylée (augmentation) (Fréquent)
Hyponatrémie (Peu fréquent)
Hyperglycémie (Fréquent)
Enzymes pancréatiques (diminution) (Fréquent)
Hypoglycémie (Fréquent)
DERMATOLOGIE Alopécie (Fréquent)
Hypotrichose (Fréquent)
DIVERS Asthénie (Fréquent)
Fatigue (Fréquent)
HÉPATOLOGIE Lithiase biliaire (Très fréquent)
Dilatation des voies biliaires (Fréquent)
Cholécystite
Cholangite
IMMUNO-ALLERGOLOGIE Oedème de Quincke
Réaction anaphylactique
Hypersensibilité
Angioedème
INSTRUMENTATION Réaction au point d'injection (Fréquent)
Nodule au site d'injection
Prurit au point d'injection
Abcès au site d'injection
Douleur au point d'injection
Induration au site d'injection
NUTRITION, MÉTABOLISME Diabète (Fréquent)
Poids (diminution) (Fréquent)
Appétit diminué (Fréquent)
ORL, STOMATOLOGIE Sensation de vertige (Fréquent)
PSYCHIATRIE Léthargie (Fréquent)
Insomnie (Peu fréquent)
SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE Bouffée de chaleur (Peu fréquent)
Bradycardie sinusale (Fréquent)
SYSTÈME DIGESTIF Distension abdominale (Fréquent)
Selle molle (Très fréquent)
Gêne abdominale (Fréquent)
Nausée (Fréquent)
Constipation (Fréquent)
Vomissement (Fréquent)
Dyspepsie (Fréquent)
Diarrhée (Très fréquent)
Décoloration des selles (Peu fréquent)
Flatulence (Fréquent)
Douleur abdominale (Très fréquent)
Stéatorrhée (Fréquent)
Pancréatite
Trouble digestif
SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE Douleur musculo-squelettique (Fréquent)
Douleur musculaire (Fréquent)
SYSTÈME NERVEUX Céphalée (Fréquent)
Niveau de risque : | X Critique | III Haut | II Modéré | I Bas |
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Contre-indicationsX Critique Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité à la somatostatine et à ses analogues
Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité à la somatostatine et à ses analogues
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PrécautionsII Modéré Niveau de gravité : Précautions- Acromégalie
- Allaitement
- Cardiopathie
- Diabète insulinonécessitant
- Grossesse
- Sujet de moins de 18 ans
- Traitement prolongé
Niveau de gravité : Précautions- Acromégalie
- Allaitement
- Cardiopathie
- Diabète insulinonécessitant
- Grossesse
- Sujet de moins de 18 ans
- Traitement prolongé
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Interactions médicamenteusesII Modéré Niveau de gravité : Précaution d'emploi Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale)
Risques et mécanismes Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). Conduite à tenir Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Insuline
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Pioglitazone
Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Répaglinide
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine.
Niveau de gravité : Précaution d'emploi Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale)
Risques et mécanismes Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). Conduite à tenir Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Insuline
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Pioglitazone
Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Répaglinide
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine.
Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale) | |
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Risques et mécanismes | Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). |
Conduite à tenir | Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Insuline | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Pioglitazone Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Répaglinide | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Grossesse et allaitement
Contre-indications et précautions d'emploi | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Risques liés au traitement- Risque d'hyperglycémie
- Risque d'hypoglycémie
- Risque de cholangite
- Risque de cholécystite
- Risque de diminution de la motilité de la vésicule biliaire
- Risque de diminution du rythme cardiaque
- Risque de lithiase biliaire
- Risque de pancréatite
- Risque de stéatorrhée
Surveillances du patient- Surveillance de la glycémie avant et pendant le traitement
- Surveillance échographique de la vésicule biliaire en début de traitement puis pendant le traitement
Traitement à arrêter définitivement en cas de...- Traitement à arrêter en cas de lithiase biliaire
Information des professionnels de santé et des patients- Info prof de santé : former le patient ou les proches à la technique de l'auto-injection
Effets indésirables
Systèmes | Fréquence de moyenne à élevée (?1/1 000) | Fréquence basse (<1/1 000) | Fréquence inconnue |
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ANOMALIE DES EXAMENS DE LABORATOIRE | |||
DERMATOLOGIE | |||
DIVERS | |||
HÉPATOLOGIE | |||
IMMUNO-ALLERGOLOGIE | |||
INSTRUMENTATION | |||
NUTRITION, MÉTABOLISME | |||
ORL, STOMATOLOGIE | |||
PSYCHIATRIE | |||
SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE | |||
SYSTÈME DIGESTIF | |||
SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE | |||
SYSTÈME NERVEUX |
Voir aussi les substances
Lanréotide acétate
Chimie
IUPAC | 3-(2-naphtyl)-p-alanyl-L-cystéinyl-L-tyrosyl-p-tryptophyl-L-lysyl-L-valyl-L-cystéinyl-L-thréonylamide cyclique (2-7)-disulfure acétate |
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Synonymes | lanreotide acetate |
Posologie
Defined Daily Dose (WHO) |
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